Un village aménagé à l’occasion en deux zones, bleue et verte, accueillera 15.000 participants, 1000 journalistes et 50.000 visiteurs
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Le Maroc, pays hôte de cette édition de la COP (organe suprême de certaines conventions internationales composé de tous les Etats membres de la Conférence (Etats parties)), s’engage à parachever l’œuvre initiée à Paris, d’ici à 2018, et ce dans l’esprit du programme de travail établi dans la capitale française lors de la COP21 et qui avait donné naissance à l’Accord de Paris.
Bien que mitigé, ce dernier reste cependant un succès pour le climat, dans ce sens où il avait abouti à un consensus, à savoir limiter la hausse des températures à moins de 2°C en la gardant à un niveau maximum de 1,5°C, sachant qu’en cela, le phénomène de hausse est irréversible pour de bonnes décennies encore. L’objectif des 2°C d’ici 2100 est un objectif à atteindre et l’effort de tous est donc, aujourd’hui, impératif pour relever le défi. La volonté semble louable. Elle est palpable en tout cas, du moins depuis la dernière Conférence des Etats signataires que la France avait organisée en novembre 2015 et qui avait suscité un engouement comme jamais auparavant.
Marrakech n’en est pas à sa première expérience en la matière. Elle avait déjà abrité la COP7 en novembre 2001, à l’époque où l’on était quelque peu moins soucieux du climat qu’actuellement ; cela n’avait pas eu le succès escompté. Cette insoutenable légèreté n’avait de cesse de persister jusqu’aux toutes dernières années où, entre autres raisons, la multiplicité de catastrophes naturelles avait fait prendre conscience à certains Etats influents de la planète que l’heure était plutôt à l’urgence.
La première conférence mondiale sur le climat avait vu le jour en 1979 à Genève (Suisse). En 1988, un Groupe d’experts intergouvernemental est créé. En 1990, il met à l’index la responsabilité humaine dans le dérèglement climatique. Son rapport sert de base à l’élaboration de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC).
Le Sommet de la Terre à Rio de Janeiro, l’adoption du Protocole de Kyoto en 1997, le Plan de Bali en 2007, Copenhague en 2009, Cancun en 2010, la Plate-forme de Durban en 2011, la Conférence de Doha (Qatar) en 2012 , Varsovie en 2013 et Lima en 2014 par la suite sont autant de repères qui ont poussé les Etats plus spécialement les pays industrialisés émetteurs, à prendre conscience de la nécessité d’une réduction de gaz à effet de serre.
Pour en revenir à la ville ocre, elle va accueillir pour cet événement environnemental d’envergure, quelque 120 chefs d’Etat et une centaine de chefs de gouvernement représentant 197 parties ou pays. Marrakech s’est aussi faite belle pour souhaiter la bienvenue, en plus des 15.000 participants et 1000 journalistes, à 50.000 visiteurs qui s’y rendent pour la circonstance.
Un village, Bab Ighli, a été aménagé pour l’occasion et il comprend une Zone Bleue, sous contrôle des Nations unies accessible aux personnes accréditées, ainsi qu’une Zone Verte, sous la gestion du Maroc. Sur une superficie de 160.000 m2, la première à caractère officiel, est composée de 120 pavillons dont celui du Maroc et 200 side-events et est réservée aux événements de haut niveau (sessions plénières, négociations, réunions de groupe…). Quant à la seconde, de 27.000 m2, elle est dédiée à la société civile. Sept espaces thématiques la composent : université, jeunes, genre, arts et culture, traditions, territoires et régions.
In fine, on attend beaucoup de Salaheddine Mezouar, ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération, futur Président de la COP22 ainsi que des délégués des 197 pays-parties à la CCNUCC afin de parvenir à un nouvel Accord en vue de renforcer le précédent.